Le sucre, l’acidité et la teneur en alcool du vin sont les premiers facteurs à prendre en compte pour déterminer s’il est encore bon. La probabilité de vieillissement dépend de ces éléments.

Le sucre et l’alcool vont permettre au vin de rester frais. De plus, pour évoluer, il va manger les sucres déjà présents.

L’acidité est cruciale pour les vins blancs car elle indique l’existence d’acides organiques qui, avec le temps, se transformeront en arômes.

Ce sont les tanins des vins rouges qui leur donnent leur saveur distincte au fil du temps, à mesure qu’ils fondent.

La robe du vin

La couleur du vin, ou plus précisément l’ensemble de ses composantes visuelles – sa teinte, sa brillance, sa limpidité, etc – est un deuxième critère qui doit évoluer.

Une teinte ambrée avec des reflets bruns dans un vin blanc indique un état d’oxydation avancé, ce qui est une mauvaise nouvelle pour le vin.

Si la couleur d’un vin rouge penche vers des tons bruns, c’est qu’il en est ainsi.

La brillance du vin, ou sa capacité à réfléchir la lumière, est la prochaine qualité à vérifier. Le vin ne doit pas être terne ; c’est également un mauvais indicateur ! Un vin qui manque de brillance indique souvent qu’il a atteint et dépassé sa pleine maturité.

De plus, bien que ce soit généralement un mauvais indicateur si le vin est trouble lorsqu’il est exposé à la lumière, cela ne signifie pas nécessairement que le vin est condamné ! Une teinte ambrée avec des reflets bruns dans un vin blanc indique un état d’oxydation avancé, ce qui est une mauvaise chose pour le Ce sont des phénomènes naturels qui n’affectent pas la qualité du vin. Nous attendons que le vin se repose avant de décider s’il est encore délicieux. Le vin n’a pas été contaminé par des bactéries si le trouble disparaît et que les dépôts tombent au fond du verre.

L’odeur du vin

En revanche, si le vin présente des défauts de nez ou des arômes étranges, voire fétides, il n’est probablement plus bon.

Par exemple, il peut avoir une forte odeur de vinaigre. Il est fort probable que des bactéries acétiques soient présentes dans cette situation. Si les arômes sont encore complexes, elle peut encore être bonne.

Si une bouteille en liège a une odeur de carton ou de liège, il se peut qu’elle ait été souillée par du TCA, la substance qui donne au liège son goût bien connu.

Bien qu’il n’y ait pas de précision, il ne faut pas la jeter tout de suite ! Pour tirer une conclusion, il faut encore la goûter.

Le goût

En fait, le goût reste l’aspect le plus faible et détermine l’état du vin.

Si tous les tanins ont disparu, le vin n’est plus bon car il n’a plus de structure en bouche. Une perte de fraîcheur se caractérise également par une absence totale d’acidité.

Ou encore, un goût désagréable de noix ou de cidre indique que le vin a vieilli trop longtemps et a subi une oxydation trop importante.

En outre, si le vin développe un goût de pourriture, semblable à celui du madère, il n’est clairement plus bon.